L’OL veut limiter la casse sur le dossier du flop Keita

L’OL veut limiter la casse sur le dossier du flop Keita

15 juin 2007. Tout sourire, Kader Keita dévoile sa nouvelle tunique, celle de l’Olympique Lyonnais, en compagnie de Mathieu Bodmer. Recruté à prix d’or, il vient pour occuper le flanc droit de l’attaque lyonnaise, habituellement dévolu à Sidney Govou, et permettre à Lyon de franchir une étape supplémentaire en Ligue des Champions.

Deux ans plus tard, Keita s’apparente comme le plus grand bide de l’ère Aulas. Performances en dents de scie et blessures le font passer à côté d’une grande aventure rhodanienne. Aujourd’hui, l’Ivoirien ressemble plus au dernier wagon qu’à la locomotive. Malgré l’arrivée de son ancien entraîneur à Lille, Claude Puel, le fantasque ailier droit n’a pas réussi à se remettre dans le bain et à retrouver son éclat.

Du coup, il semble être la victime expiatoire idéale de la décevante saison lyonnaise. Symbole de l’échec du recrutement lyonnais de ces dernières saisons, il ne devrait pas faire long feu à Tola-Vologe. C’est ce que raconte France Football, qui ajoute que le comportement du joueur hors du terrain est également loin d’être irréprochable.

« Je m’en veux d’avoir acheté Keita à ce prix-là », a récemment confessé Jean-Michel Aulas, qui ne se remet en cause que très rarement. Plus dur sera de revendre Keita pour une belle somme. Car, en deux saisons, la valeur de l’Ivoirien a fondu. Qui mettrait plus de 10 M€ pour un joueur si irrégulier ? La solution pourrait être de l’intégrer dans un échange lors du recrutement d’un joueur venant d’un championnat étranger. Ce qui réduirait le sentiment de perte financière.

La vente de Keita ne sera donc pas chose aisée, et risque de ne pas rapporter gros à l’OL. Ce qui deviendrait une habitude cette année, après les ruptures de contrat de Fred et Fabio Santos, partis sans la moindre indemnité de transfert.